Qu’est-ce que la mobilité partagée et comment la développer ? - tiliti

22/04/2022

#CONDUIREEN2022

Écrit par notre
expert Adrien

La mobilité partagée donne aux salariés la possibilité d’optimiser leurs déplacements professionnels. Ce dispositif offre de nombreux avantages, dont un allégement des frais de déplacement professionnel. La mobilité partagée peut, de plus, être facilement mise en place, notamment à l’aide d’un abonnement voiture.
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Qu’est-ce que la mobilité partagée ?

 

Comme son nom l’indique, la mobilité partagée repose sur le principe de « partage ». Il s’agit, en l'occurrence, d’utiliser un mode de transport, tel que la voiture, de façon collective. En entreprise, ces nouvelles mobilités peuvent s’organiser en autopartage ou en covoiturage.

 

Définition

En entreprise, la mobilité partagée consiste à encourager l’usage collectif de moyens de transports, et plus particulièrement de la voiture. La mobilité partagée peut s’organiser de différentes manières, dont :

  • l’autopartage, où l’on rapporte le véhicule à son point de départ après utilisation - cette méthode ne s’applique donc pas aux trajets domicile-lieu de travail, mais cette règle tend à s’assouplir de plus en plus ;
  • le covoiturage, où le conducteur choisit de prendre en charge d’autres passagers vers une destination commune - cette méthode permet au conducteur d’être partiellement indemnisé sur le coût du trajet.

 

Comment peut-elle s’appliquer en entreprise ?

Également appelé « carsharing », l’autopartage consiste à mettre un seul véhicule à disposition de plusieurs employés. Dans les petites entreprises, quelques voitures peuvent ainsi suffire. Dans une plus grande structure, en fonction de la composition des équipes, on peut, par exemple, définir un nombre limité de véhicules pour chaque service.

Dans le cadre du covoiturage, le forfait mobilités durables mis en place par le Gouvernement permet à un employeur de verser une compensation aux employés afin de les encourager à utiliser un mode de transport moins énergivore. Ce forfait non obligatoire peut indemniser conducteur et passager à hauteur de 500 € par an et par salarié. À noter que cette somme est exonérée de cotisations sociales et d’impôts sur le revenu.

 

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Quels sont les avantages pour les entreprises ?

La mobilité partagée, qu’elle prenne la forme du covoiturage ou de l’autopartage, présente de nombreux avantages pour les entreprises, tant en termes de dépenses que de places de parking ou d’empreinte carbone. Elle permet, de plus, de répondre idéalement aux attentes des salariés et d’atteindre ses objectifs RSE.

 

Des économies pour les entreprises

Qui dit moins de véhicules, dit forcément moins de frais de carburant pour les entreprises qui pratiquent l’autopartage. Les salariés en covoiturage réduisent, eux aussi, leur facture d’essence en mutualisant les coûts.

Outre les dépenses liées à l’essence, l’autopartage permet d’économiser sur bien d’autres frais. Entretien, pneumatiques, assurances… Encore une fois, diminuer le nombre de véhicules dans sa flotte automobile contribue, en toute logique, à alléger considérablement les dépenses inhérentes au transport.

Pour les entreprises, l’autopartage est aussi un bon moyen de minimiser les indemnités kilométriques, les notes de taxi ou les locations de véhicules de courte durée qui, à répétition, constituent un pôle de dépenses non négligeable.

 

Une optimisation des places de parking

Une flotte automobile moins conséquente, c’est également un gain de place dans le parking de l’entreprise, et donc moins d’emplacements à réserver. Dans le cadre du covoiturage, une optimisation des places est également possible, dans la mesure où un roulement s’opère entre les conducteurs. Pour encourager le covoiturage, certaines entreprises offrent d’ailleurs une place réservée aux salariés optant pour ce mode de transport.

 

Une empreinte carbone réduite

Comme les transports en commun, l’autopartage et le covoiturage induisent un nombre limité de véhicules en circulation et donc, moins de CO2 et de particules fines rejetées dans l’air.

L’autopartage peut, de plus, s’accompagner d’une électrification du parc automobile de l’entreprise. Encore plus économiques et encore moins polluantes, les voitures électriques les allègent sensiblement le bilan carbone des sociétés. Un argument non négligeable lorsque l’on sait que le bilan carbone de l’entreprise peut entrer en ligne de compte dans une réponse à un appel d’offres.

 

Une demande croissante et des objectifs RSE à atteindre

La mobilité partagée devient de plus en plus courante et répond à une demande croissante des employés. Il peut même s’agir d’un critère déterminant dans le choix de l’entreprise sur le marché du travail. En effet, diminuer ses frais de transport devient une priorité pour de nombreux salariés.

Améliorer les déplacements de ses employés figure, de plus, parmi les préoccupations incluses dans la responsabilité sociale des entreprises (RSE), telles que définies par la Commission européenne. Or, la mobilité partagée constitue une solution idéale pour atteindre ses objectifs RSE.

 

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Comment mettre en place la mobilité partagée en entreprise ?

Dans un premier temps, il est recommandé de définir à quels usages seront destinés les véhicules mis à disposition en mobilité partagée. Il conviendra ensuite de mettre en place des outils pour faciliter leur utilisation aux employés. Le passage à l’autopartage peut, de plus, être simplifié grâce à un abonnement voiture.

 

Définir l’usage de la flotte automobile pour l’autopartage

Avant toute chose, il convient de définir à quels usages les voitures mises à disposition en autopartage seront dédiées. Plusieurs possibilités s’offrent alors à l’entreprise :

  • limiter l’utilisation de ces véhicules aux déplacements professionnels, pendant les heures de travail ;
  • autoriser leur emploi pour les allers-retours des employés entre leur lieu de travail et leur domicile.

 

Bien qu’elle puisse être perçue comme trop permissive, la seconde solution recèle pourtant un certain avantage. Elle permet, en effet, d’optimiser les trajets des salariés, en leur évitant d’avoir à restituer le véhicule à l’entreprise avant de rentrer chez eux en fin de journée, lorsqu’ils se trouvent en déplacement professionnel.

 

Pour éviter tout débordement, la mise en place d’un système de traçage GPS sur les véhicules de l’entreprise s’avère tout à fait envisageable. Pour ce faire, la loi exige que les employés soient informés de ce dispositif, ainsi que de l’usage fait des données.

 

Des applications pour faciliter l’autopartage et le covoiturage

De nombreux prestataires proposent des logiciels pour simplifier l’autopartage en entreprise. Les salariés n’ont alors plus qu’à télécharger une application où ils peuvent se renseigner sur la disponibilité d’un véhicule et le réserver à la date où ils en ont besoin.

De la même façon, il existe des outils pour mettre en place un système de covoiturage et créer un roulement entre les différents conducteurs. Les passagers n’ont, eux, qu’à s'inscrire là où des places sont disponibles. Ce dispositif peut prendre la forme d’un simple document informatique partagé.

 

Un abonnement voiture pour assurer l’autopartage

L’abonnement voiture permet aux entreprises d’optimiser le coût financier de leur flotte automobile, puisque cette offre comprend certains frais, comme l’entretien et les pneumatiques, par exemple. Après une durée minimale d’engagement, l’abonnement peut, de plus, être résilié pour certains véhicules et ainsi s’adapter aux changements au sein du personnel (fins de contrat, périodes d’essai non validées, etc.).

Ce dispositif répond donc idéalement aux besoins des entreprises désireuses de mettre en place un système d’autopartage rapidement et de façon optimale.

 

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