Définition et conseils pour éco-conduire – tiliti

21/03/2022

#TRANSITIONÉCOLOGIQUE

Écrit par notre
expert Adrien

L’éco-conduite, on en entend parler depuis plusieurs années maintenant, mais que désigne ce terme concrètement ? Éco comme écologie, ou comme économie ? Un peu des deux en fait. L’éco-conduite, c’est l’art d’adopter une conduite écologique et économique. Éco-conducteurs et éco-conductrices en herbe, voici tous nos conseils pour adopter les bons gestes au volant et ainsi réduire vos émissions de CO2 et votre facture à la pompe.
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L’éco-conduite, qu’est-ce que c’est ?

L’éco-conduite, c’est la contraction de deux mots : éco d’un côté, et conduite de l’autre. Si le deuxième terme laisse assez peu de place au doute, le premier peut tout de même interroger. Éco pour écologie ou pour économie ? Les deux ! L’éco-conduite, c’est adopter une conduite qui permet de réaliser des économies et de contribuer à la préservation de l’environnement. L’éco-conduite a pour objectif d’amener les éco-conducteurs à rouler « mieux ». Cela ne veut pas forcément dire rouler moins vite, mais essayer de le faire mieux. En s’intéressant à la technique de conduite, l’éco-conduite vise à réduire l’impact environnemental de la voiture. Cela induit la consommation de carburant, mais aussi les émissions de CO2 et autres polluants, ainsi que la réduction du bruit.

 

Conduite et impact sur l’environnement, quels liens ?

Comment l’éco-conduite permet-elle de réduire son impact sur l’environnement ? L’éco-conduite ne consiste pas seulement à accélérer moins fort ou à rouler moins vite. C’est d’abord réfléchir à ses déplacements : ai-je besoin de prendre ma voiture ou puis-je y aller à vélo ou en transport en commun ? Est-ce que je peux faire du covoiturage ? Toutes les alternatives à l’usage d’une voiture individuelle sont bénéfiques pour l’environnement. Moins de voitures sur les routes, c’est moins de pollution, moins d’embouteillages, etc.

Même si on ne peut pas toujours se passer d’une voiture, on peut quand même essayer, tout en conduisant, de réduire son impact écologique. Une conduite plus souple avec moins d’accélérations brutales et plus d’anticipation est synonyme de consommation maîtrisée. Réduire sa consommation de carburant, c’est diminuer ses émissions de CO2 et économiser de l’argent. Une façon simple de réduire son impact environnemental et son budget carburant.

 

 

Les astuces pour l’éco-conduite

Quelles sont les astuces pour mettre en place l’éco-conduite ? Comment s’y prendre concrètement pour conduire de manière plus respectueuse de l’environnement et plus économique ?

 

Adopter une conduite souple.

Une conduite souple, qu’est-ce que c’est ? C’est accélérer progressivement et anticiper les freinages. La conduite souple s’oppose à la conduite sportive. En évitant les à-coups, c’est-à-dire en accélérant progressivement, vous réduisez votre consommation et vos émissions de CO2. Inutile d’enfoncer l’accélérateur en ville si c’est pour freiner au feu 50 mètres plus loin. Conduire pied au plancher n’a jamais été une bonne idée, ni pour sa sécurité ni pour sa consommation ou son impact écologique. Évitez aussi les freinages brutaux, et préférez le frein moteur. Rouler à une vitesse constante, sans à-coups, est le meilleur moyen de réduire sa consommation.

 

Couper le moteur à l’arrêt

La plupart des véhicules récents sont équipés du système Start and Stop. Lorsque la voiture s’arrête à un feu rouge ou à un stop, le système Start and Stop coupe le moteur. Lorsque le conducteur relâche la pédale de frein, le système redémarre automatiquement le moteur. Cela permet de faire des économies de carburant lorsque les véhicules sont à l’arrêt, mais aussi d’éviter de rejeter du CO2 pour rien. Même si votre véhicule ne propose pas cette option, vous pouvez couper le moteur manuellement en cas d’arrêt prolongé. Un moteur arrêté puis redémarré consomme moins qu’un moteur qui tourne au ralenti pendant 20 secondes. 

 

Anticiper

Tout bon conducteur se doit d’anticiper pour rouler en sécurité. Au-delà de l’observation, une bonne anticipation, c’est éviter d’accélérer fort si on voit un ralentissement à quelques dizaines de mètres de soi. Anticiper, c’est aussi lever le pied avant d’aborder un virage sur une route de campagne. Plutôt que de garder l’accélérateur enfoncé jusqu’au dernier moment pour finalement freiner la seconde d’après, relâchez l’accélérateur plus tôt et profitez de l’inertie de la voiture qui va décélérer toute seule. En relâchant complètement l’accélérateur lorsqu’une vitesse est engagée, vous ne consommez rien.

 

Observer le régime moteur pour passer ses vitesses

Quand le moteur ronfle, c’est qu’il monte dans les tours. Et plus il monte dans les tours, plus il consomme. Pas la peine de passer la 3e à 20 km/h ou la 5e à 50 km/h, car les moteurs ne sont pas conçus pour cela et que vous n'avanceriez pas à cause du sous-régime. L’idée est de respecter un bon régime moteur et de passer vos rapports sans attendre d’être en surrégime, c’est-à-dire aux alentours de 2 000 tours/minute. En résumé, plus les rapports – ou vitesses – sont élevés, moins le moteur tourne vite, et moins il consomme.

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Réduire sa vitesse

Sachez que sur un trajet de 500 km, réduire sa vitesse de 10 km/h permet d’économiser 5 litres de carburant et de réduire de 12 % ses émissions de CO2 (source Sécurité routière).

S’alléger au maximum

Toute charge entraîne une augmentation de la consommation. 100 kg de plus dans une voiture, c’est 5 % de consommation en plus ! Si vous n’utilisez pas votre galerie de toit, votre coffre de toit ou votre boule d’attelage, retirez-les. Même à vide, une galerie peut entraîner un surplus de consommation de 10 %, en raison de son poids mais surtout parce qu’elle nuit à l’aérodynamisme de votre véhicule.

Éviter la climatisation et les appareils électroniques

L’utilisation de la climatisation peut entraîner une surconsommation de l’ordre de 10 % sur route et de 25 % en ville. En réduisant la clim’, c’est aussi 15 % de CO2 en moins sur un trajet de 100 km. Quant aux appareils électroniques, plus vous en utilisez dans votre voiture, plus vous sollicitez la batterie et donc le moteur. Évitez de recharger votre téléphone ou de brancher des écrans, cela réduira votre consommation.

Vérifier la pression des pneus

Quel est le rapport entre mes pneus et ma consommation ? La pression de vos pneumatiques a bien une incidence sur le comportement de votre voiture. Des pneus sous-gonflés nuisent à la tenue de route de votre voiture et entraînent une surconsommation de carburant. C’est pourquoi il est conseillé de vérifier la pression des pneus tous les mois.

Veiller au bon entretien de son véhicule

Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant jusqu’à 25 % d’après l’Agence pour la transition écologique. Veillez à respecter le carnet d’entretien de votre véhicule : vidange, révision… Même si ces passages au garage sont douloureux pour le porte-monnaie, ils garantissent la longévité de votre voiture et son bon état de fonctionnement. 

Opter pour un véhicule écologique

Avec les évolutions des motorisations et le durcissement de la réglementation, les véhicules récents consomment moins et polluent moins. D’ici 2035, la vente de véhicules thermiques sera interdite. Bye bye l’essence et le diesel, bonjour les véhicules propres ! Les voitures électriques et les voitures hybrides ont le vent en poupe, et pour cause, ce sont des véhicules écologiques. L’éco-conduite passe donc aussi par l’utilisation d’un véhicule plus respectueux de l’environnement, à l’instar des voitures électriques et des hybrides. 

 

 

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